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Arthur Roux

Entrainement cyclisme | Comment créer le meilleur ?


  • Organiser son entraînement cycliste en fonction de ses objectifs

  • Choisir les bons équipements pour optimiser les performances

  • Les bases essentielles avant de se lancer dans un plan d’entraînement

  • Importance du renforcement musculaire et de l’endurance fondamentale

  • Utiliser la data pour personnaliser son programme

  • Ne pas négliger la récupération


Comment organiser son entrainement ?

Pour organiser son entraînement, il est essentiel de se poser les bonnes questions : Quels sont mes objectifs ? et combien de temps puis-je y consacrer ? C’est à partir de là qu’on pourra structurer ses semaines, équilibrer le volume d’entraînement, et éviter le surentraînement. Je vous conseille de planifier une progression progressive et cohérente, car il est facile de se laisser emporter au début. Laissez de la place à la récupération, c’est la clé pour durer dans le temps.


Les bases avant de commencer

Avant de vous lancer tête baissée, maîtrisez les bases : apprenez à bien régler votre vélo, travaillez votre position pour être à la fois aérodynamique et confortable. Ensuite, familiarisez-vous avec les différentes zones d'effort. Cela vous permettra de mieux adapter vos séances en fonction de vos sensations. Si vous ne savez pas par où commencer, je vous recommande de débuter par quelques séances de sorties faciles, histoire de vous mettre en jambes sans forcer.


Le choix des équipements ?

Le matériel, c’est une grande part du plaisir en cyclisme ! Un vélo bien adapté, une paire de chaussures confortable, un casque bien ajusté... autant de détails qui peuvent transformer vos sorties. Je parle d'expérience, avoir un bon équipement fait toute la différence, surtout sur les longues distances. Pensez aussi à un bon compteur vélo avec GPS, il vous permettra de suivre vos progrès.


La technique de pédalage

La technique de pédalage est souvent négligée, mais elle fait une grande différence. Un bon pédalage est fluide et efficace. Pensez à travailler la symétrie dans votre geste et à éviter les à-coups. Si vous avez déjà fait une longue sortie et ressenti de la fatigue prématurée, c'est probablement lié à une mauvaise technique. Entraînez-vous à maintenir une cadence régulière, autour de 85-95 tours par minute, cela économisera vos muscles et préservera votre énergie.


Le renforcement musculaire (PPG)

Souvent mis de côté, le renforcement musculaire est pourtant indispensable. Travailler vos jambes, mais aussi le core, vous permettra d'être plus stable et puissant sur le vélo. Quelques séances de PPG (préparation physique générale) par semaine peuvent vraiment faire la différence, surtout lors des montées ou des longs efforts. C’est l’une des meilleures façons de prévenir les blessures et d'améliorer votre posture.


L’endurance fondamentale

Si vous voulez progresser en cyclisme, il faut travailler votre endurance fondamentale. C’est la base de tout. Faites des sorties longues, mais à une intensité modérée, pour que votre corps s’habitue à l’effort prolongé. Ça peut paraître contre-intuitif, mais ces sorties moins intenses sont indispensables pour construire une bonne base.


Le Fartlek

Le fartlek, ou jeu de vitesse, permet d'ajouter de l'intensité de manière ludique. Vous pouvez jouer avec le terrain (monter plus vite une côte, accélérer sur le plat) ou avec votre rythme. Personnellement, j'adore cette méthode pour casser la monotonie des sorties longues. C’est un moyen efficace de progresser sans surcharger son corps.


Quantification de la charge mécanique et volume

La quantification de la charge d’entraînement est essentielle pour éviter la surcharge et progresser de façon optimale. On parle ici du volume global de travail que vous imposez à votre corps. Pensez à le mesurer avec des outils comme le TSS (Training Stress Score), ça vous permettra de garder un œil sur votre progression et d’éviter le surentraînement.


Le nombre de sorties par semaine

En fonction de vos objectifs et de votre disponibilité, essayez de planifier au moins trois sorties par semaine. Si vous débutez, deux peuvent suffire, mais gardez à l’esprit qu’il vaut mieux privilégier la régularité que de vouloir en faire trop d’un coup. N’hésitez pas à varier les séances : une sortie longue, une sortie plus courte mais intense, et une récupération active par exemple.


Exemple bloc d'entrainement sur un mois

Voici un exemple simple :

  • Semaine 1 : 2 sorties endurance + 1 sortie technique

  • Semaine 2 : 1 sortie endurance + 1 sortie fartlek + 1 sortie renfo/technique

  • Semaine 3 : 2 sorties fartlek + 1 sortie longue

  • Semaine 4 : Semaine de récupération active, sorties courtes


Astuce : adaptez ce bloc en fonction de vos sensations et de votre niveau. C’est un exemple général, mais n’hésitez pas à ajuster selon vos progrès.


La récupération

On ne le répétera jamais assez : la récupération est essentielle. Après un entraînement intense, laissez votre corps se reposer, c’est là que se fait le progrès. Un bon sommeil, une alimentation équilibrée et des étirements réguliers vous aideront à éviter les blessures. Personnellement, après une grosse sortie, je m'accorde toujours une journée off, voire une balade tranquille pour récupérer activement.


Avoir un objectif

Un objectif clair vous permettra de garder la motivation tout au long de votre préparation. Que ce soit un triathlon, une cyclosportive ou simplement battre votre record sur un parcours, ça change tout ! Choisissez quelque chose qui vous stimule et vous pousse à sortir de votre zone de confort. Un coach cyclisme peut vous aider !


Travailler avec de la data

Utiliser la data peut vraiment vous aider à optimiser vos entraînements. Si vous avez un compteur, regardez vos puissances moyennes, votre cadence, ou encore votre fréquence cardiaque. Cela vous permet de voir concrètement où vous en êtes et où vous pouvez encore progresser. C’est un excellent moyen d’éviter de stagner et de toujours viser plus haut.

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